Anth(rop)ologie n.f. (gr. anthos, fleur, anthrôpos, homme). Agave, ou Agavé n.m. (gr. agauê, remarquable). Plante originaire de l’Amérique Centrale, de la famille des amaryllidacées (maryllidaceae) .
La tequila et le mezcal sont deux boissons mexicaines tirées de la même plante, l’agave. Le mezcal n’est pas facile à trouver. Allez donc dans des boutiques spécialisées dans les spiritueux, éventuellement au supermarché. L’hiver, dans les grandes cités, tard dans la nuit, vous trouverez votre bonheur dans les épiceries de nuit. A Toulouse, par exemple, on trouve un choix assez impressionnant de tequila à l’épicerie de nuit de la rue Honoré Serres (place Arnaud Bernard).
Toute bouteille de mezcal qui se respecte contient, au fond, une larve, qui ressemble à une petite chenille. Si vous décidez de la manger, téléphonez avant au service psychiatrie de l’hôpital le plus proche pour qu’on vienne vous chercher. Un mythe dit que celui qui mange la chenille devient fou. Ceci est sans doute du au fait que la chenille est censée être un parasite d’un cactus mexicain, le Peyotl (Echinocactus williamsii ou Anhalonium Lewinii) contenant une substance appelée mescaline : c’est un hallucinogène (alcaloïde de la famille des psychodysleptiques, psychopharmacologiquement parlant) qui servait aux indiens pour préparer des breuvages énivrants lors des cérémonies rituelles. La mescaline, qui a été obtenue par synthèse et qui est responsable de l’état d’ivresse par le peyotl, entraîne des hallucinations visuelles remarquables par leur vivacité, la richesse de leurs couleurs. Le téonanacatl, champignon sacré des Aztèques (Panaeolus sphinctrinus), utilisé dans un but divinatoire au cours des cérémonies rituelles (auxquelles se livrent encore les indiens Mazatèques du Mexique) a des effets enivrants et hallucinatoires analogues à ceux qu’engendre le peyotl.
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[…] Desmond Morris « The Naked Ape» En français : « Le singe nu» (1968) Editions Bernard Grasset, Paris. Existe également en Livre de Poche. Le zoologue anglais Desmond Morris a eu l’idée amusante de faire une étude zoologique de l’homme en faisant comme si l’homme était une espèce nouvelle que l’on venait de découvrir. Cela peut paraître un peu con au premier abord, mais c’est quand même marrant. On aligne des spécimens mâles et femelles des 143 espèces de primates répertoriés dans le monde, l’homme faisant partie de la catégorie primate. En premier lieu, quelque chose frappe immédiatement : l’homme et la femme sont les seuls primates à ne pas avoir de poils sur tout le corps (sauf bien sûr Demis Roussos). c’est pour cela que le bouquin de Desmond Morris s’appelle « Le singe nu », qui qualifie l’homme. Les chimpanzés doivent se marrer quand nous disons que nous sommes « à poil », car ils sont beaucoup plus à poil que nous. Deuxième différence fondamentale, l’homme joue au tiercé, les autres primates non, sauf sous la torture ou complètement torchés à la tequila. […]
[…] un foetus avec un placenta. Mais je vous avoue que ça ne m’arrive Qu’en ayant bu du mezcal sans aucune […]