« En cas d’effondrement, il n’y a pas d’avenir dans les grandes villes. Ou alors vraiment plus tard, une fois qu’on aura réussi la phase d’autonomisation”.
“L’effondrement (…) profitera d’abord à des individus qui ont l’expérience des circuits économiques parallèles, qui font aujourd’hui leur business avec la drogue et les kalachnikovs…. Ceux qui vont se retrouver en position de force sont donc des individus n’ayant pas le même rapport à la vie que nous. Pour être clair, on a aujourd’hui en France 65 millions de citoyens, près de 800 zones urbaines sensibles et 15 000 kalachnikovs en circulation… Donc on risque d’être confronté demain à une forme de violence qui, aujourd’hui, n’existe qu’en parallèle de nos existences, que les forces de l’ordre sont pour l’instant les seules à connaître. Je parle là d’une réalité extrêmement violente, à laquelle personne n’a envie d’être confronté. Autrement dit, aujourd’hui, on est assis sur une poudrière, avec une clope allumée au bec…”