Cosmos : n.m. (mot grec) l’univers considéré dans son ensemble.|| Espace intersidéral.
1) Le « cosmos » en tant qu’espace intersidéral
2) Le « cosmos » par extension argotique socio-éthylique
1) Le « cosmos » en tant qu’espace intersidéral
Qu’est-ce que vous voulez que je vous raconte sur le cosmos, moi…
Si le cosmos, ça vous branche, allez voir le site des meilleurs photos prises par le télescope spatial Hubble, visitez le site français Astrosurf, ou bien utilisez des applications de carte du ciel en réalité virtuelle. Si vous voulez voir passer dans le ciel à l’oeil nu la station spatiale internationale (ISS) qui succède à MIR , allez visiter le site d’Alphonse Pouplier, un belge avec qui j’ai sympathisé lors du festival d’astronomie de Fleurance organisé par la Ferme des étoiles (Gers) : nous avons passé plus de temps au restaurant à discuter de vin blanc et d’eau de vie que de satellites artificiels derrière un télescope (Edit de décembre 2015 : Alphonse nous a quitté le 23/11/2015).
Pas besoin de vaisseau spatial ni de télescope pour être dans le cosmos. Pour cela nous avons les gazières et la binouze.
Jacque’s mountains club
2) Par extension argotique socio-éthylique, le mot « cosmos » aura principalement deux sens : a) Le cosmos désignant quelque chose d’immense, d’indescriptible, de grandiose, de fabuleux. l’adjectif cosmique sera synonyme de « de l’espace ».
Exemple : mon copain Jacques de Campan, des Hautes-Pyrénées, me faisant un compte rendu d’une soirée torride : « j’étais contre le bar, mon verre à la main, la gazière s’approche de moi, me chope, et elle me roule une pelle… DE L’ESPACE ! ». Avec un enthousiasme légitime et non dissimulé, Jacques nous faisait donc comprendre que le rapprochement buccal entre lui et cette demoiselle fut d’une grande intensité, cosmique, donc.
Titou’s cosmos conferency
b) Le cosmos comme qualifiant un état d’ébriété particulièrement intense, où l’individu conserve une certaine dignité, et où l’on observe l’apparition de monologues métaphysiques et dans de rares cas des discussions elles aussi métaphysiques. Ces élucubrations métaphysiques seront quelquefois beaucoup plus métaphysiques que celles que l’individu peut avoir à jeun. La forme la plus condensée est appelée « brève de comptoir ».
Exemple : mon copain Bub’s, de Peyrusse-Grande , dans le Gers : « Alors que notre ami sin’jo et moi-même étions dans le COSMOS en ce dimanche matin des férias de Vic, Sin’jo décida qu’il fallait attaquer les travaux pour refaire la rue principale. Pour ma part, je continuais à déguster mon sandwich au yellow ». Précisons que le sandwich au yellow est un anglicisme désignant un morceau de baguette de pain imbibé de boissons alcoolisées et anisées qui prennent une couleur jaune après rajout d’eau. Dans notre exemple, la boisson dont il s’agissait était du 51, qui donne un goût de réglisse plus prononcé que dans le Ricard. Mais de toute manière, Bub’s préfère le Casanis.