Une brillante analyse qui permet de clarifier beaucoup de mythes, légendes, et finalement aussi d’impostures dans la pensée libertarienne.
Quand on reste sur une idée, une utopie libertarienne, on peut en faire quelque chose qui nous arrange.
Mais quand on se questionne sérieusement comme le fait Modeste Schwartz (sur le fond, et la forme sarcastique est très plaisante) sur les conditions anthropologiques de son existence possible, on se pose les bonnes questions, et en y mettant en face la logique destructrice mondialiste et les petits arrangements de la pensée boomérisée cela vous nous permet d’y voir beaucoup plus clair.
L’Occident s’est construit contre l’espèce humaine.
À partir du moment où on accepte de prendre en compte cette réalité, des conditions réelles, concrètes, de la vie de l’espèce humaine sur Terre, on se rend compte que le seul sujet possible des libertés ça n’est pas un individu isolé, ça n’est pas l’individu atomisé de la société État national, c’est la communauté. (…)
À partir du moment où vous vous appropriez votre souveraineté, y compris en en matière de sécurité, de survie, il est bien évident que vous n’accepterez de le faire qu’avec des gens en qui vous ayez confiance. Que cette confiance repose sur les liens du sang, sur la la famille élargie, ou sur d’autres affinités, d’autres principes, ça à la rigueur à chacun de voir.
Mais ce principe même de la confiance comme liant, comme ciment d’une communauté concrète ne peut pas être remis en cause. Ce qui implique que l’universalisme moderne, voyez, celui des droits de l’homme, ou au moins des droits du citoyen c’est-à-dire l’État nation moderne du 3e Occident est comme une sorte de de première marche en direction finalement de l’État mondial, ce que tous les États nations du 3e Occident en réalité étaient. C’est aussi une des raisons pour lesquelles ils ont fini par se livrer des guerres qui ont été les plus sanglantes de l’histoire de l’humanité, étant donné que c’est le principe du film Highlander, c’est à dire à la fin il n’en restera qu’un puisqu’ils ont tous finalement comme dernier horizon le mondialisme, l’État mondial.
Modeste Schwartz, Mise au point #19b: Que devrait être le libertarianisme pour être plus qu’une illusion ?
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[…] Empêcher l’existence de communautés dispersées et ayant des capacités d’autonomie et […]